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Le Grand Conseil genevois renonce aux zones 30, une victoire d’étape.


A Genève, lors de la précédente législature, nous ne comptions plus le nombre de mesures qui ont été prises dans le seul but de provoquer des chicaneries à la mobilité. La mesure phare du Conseil d’Etat prise en fin de mandat voulait, par décret, s’évitant ainsi tout débat démocratique, passer environ 300 rues du canton de Genève en zone 30 km/h.



Consciente des enjeux qui devenaient importants et mettaient en péril la pratique même du deux roues motorisé (2RM) à Genève, G2M a tenté de peser de tout son poids sur les élections cantonales genevoises en menant une large enquête auprès des candidats. Le but était de déterminer quels seraient les députés à même de défendre les intérêts des usagers 2RM. Des recommandations de votes ont été éditées.


Il serait prétentieux de la part de G2M de dire qu’elle a fait, à elle seule, pencher la balance. Il n’en demeure pas moins que la majorité du Grand conseil genevois a changé de majorité et que les premiers effets semblent se faire sentir.


Réuni en plénum ce vendredi 01.09, le Grand conseil a adopté 3 motions émanants du PLR, de l’UDC et du MCG, soutenues par les mêmes partis ainsi que Le Centre pour enterrer les velléités de l’ancien Conseiller d’Etat. Naturellement elles étaient combattues par la gauche. De son coté, le parti Liberté et Justice sociale (LSJ) s’est abstenu voulant attendre les résultats des Etats Généraux de la mobilité convoqués par son Magistrat Pierre Maudet, en charge des transports.


Murat Alder, dont notre président vous parlait dans son édito au printemps, a déclaré à la RTS: « Cette limitation à 30 km/h est une "chicane idéologique" contre les véhicules individuels motorisés ». Nous ne pouvons qu’être d’accord avec ses propos.


C’est une victoire d’étape, mais en aucun cas la fin du combat. En effet, si cette mesure est balayée aujourd’hui, il est certain qu’elle reviendra soit sous la forme d’initiative soit, dans de moindres mesures, par saucissonnage, une pratique très appréciée en politique suisse.


De plus, le retour au Conseil d’Etat de Pierre Maudet semble pour le moment, éclaircir un peu les horizons. La convocation des Etat Généraux de la mobilité qui ont eu lieux hier et auxquels nous avons participé démontre une volonté de dialogue qui était devenu inexistante lors de la dernière législature. Néanmoins, sans que personne n’amène le sujet sur la table, le magistrat a évoqué la possibilité de rendre payant le parking en voirie 2RM pour les pendulaires. L’idée n’est pas complètement folle, mais les risques de dérapages sont grands. La LMCE a obtenu un consensus et a été soutenue notamment par G2M justement car en 2015, nous avions réussi à faire amender la loi pour que les 2RM n’aient pas à payer leur parking.


Alors des ouvertures sont peut-être envisageables, mais nous savons très bien que si un dispositif de parking payant est mis en place pour faire payer les non-résidents, il sera aisé, en cas de changement de majorité de le rendre payant pour tous. Cela, nous n’en voulons pas.


L’avenir est donc moins sombre que par le passé, mais il convient de rester vigilant.


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